
L’ÉDITO
Le premier service de Bioburger
Hello à toutes et à tous,
Une date qui a marqué notre histoire, c’est le 4 juillet 2011, le jour de l’ouverture de notre tout premier restaurant Bioburger, passage Choiseul à Paris. Ce projet on l’a longuement bossé en parallèle de nos études entre 2007 et 2011 et ce 4 juillet allait être notre « consécration ». On avait hâte.
À 11h30, pas l’ombre d’un client à l’horizon…
À 11h45, toujours personne mais on a eu le droit à une belle coupure d’électricité « c’est quoi ce bordel ? ». Notre alimentation électrique n’était pas suffisante pour faire fonctionner tous les équipements et on s’en est rendu compte 20 minutes avant l’arrivée des premiers clients (pas notre plus belle réussite). On a dû faire le rush avec un friteuse sur deux pour que ça passe.
À 12h45 le coupe-frites, fixé de manière douteuse au mur, s’arrache… il a fallu recouper des frites, au couteau, une à une alors que la queue des clients s’allongeait… On a fini par servir nos clients tant bien que mal, mais ça a été éprouvant.
À l’époque on n’était pas prêts.
Ce jour-là Bioburger est né… dans la souffrance mais (surtout) dans la joie !
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Portrait de Lucas

À quel poste es-tu entré chez Bioburger ? En quelle année ?
Equipier polyvalent en contrat de 10h aux restaurants de Victoire et Choiseul. C’était les seuls a l’époque et on travaillait pour les deux restaurant, selon le planning. La signature de mon contrat était le 8 décembre 2015.
Quelle a été ton évolution au sein du groupe ?
Je suis passé d’équipier à leader, puis manager à Victoire et Choiseul. Après cela, je suis devenu directeur adjoint à Victoire (Matthieu en était le directeur). Puis, nous avons ouvert ensemble Bioburger Oxygen et suis passé directeur d’Oxygen lorsque Matthieu est devenu superviseur. J’occupe encore ce poste aujourd’hui.
Pourquoi avoir postulé chez Bioburger ? Pourquoi es-tu resté ?
J’étais étudiant en dernière année, avec beaucoup de disponibilités, et j’avais besoin d’un travail pour financer mes études, j’ai donc postulé chez Bioburger pour le poste d’équipier polyvalent en petit contrat.
Pendant cette année je suis passé manager et à l’obtention de mon diplôme j’avais donc la possibilité de quitter Bioburger pour travailler dans mon domaine, mais Matthieu m’a proposé le poste de Directeur Adjoint. Après pas mal d’hésitation j’ai fini par accepter ! J’avais vraiment beaucoup apprécié mon passage chez Bioburger et plus globalement de travailler dans la restauration. J’avais besoin d’un travail challengeant et dynamique, avec une bonne ambiance de travail et une équipe cool. Aucun regret !

l’ENGAGEMENT
Le respect de la saisonnalité
Comme vous le savez, l’hiver on dit au revoir à la tomate et l’été bye-bye à l’avocat (et notre très cher Avocat-Bacon…).
Mais pourquoi changer les recettes en fonction des saisons ?
Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le respect de l’environnement et le soutien de la transition écologique font partie de nos valeurs fondamentales. Consommer des produits de saison permet de réduire considérablement notre impact écologique, en évitant par exemple d’importer les aliments de l’autre bout de la planète.
Par exemple, en France l’avocat est systématiquement importé car le climat métropolitain ne permet pas de les faire pousser chez nous. Cependant, en hiver il nous provient de notre voisin l’Espagne tandis que l’été l’avocat n’est disponible qu’en Amérique du Sud.
Pour la petite info, un trajet Séville-Paris émet six fois moins de CO2 qu’un Mexico-Paris. Donc chez Bioburger, on préfère encourager les circuits courts et tout simplement se passer d’avocat l’été.
Mais ce n’est pas tout. Nous souhaitons aussi avoir la meilleure qualité de produit possible dans nos burgers. Les fruits et légumes consommés hors saison auront moins de goût et moins de vitamines. Autant les sacrifier quelques mois pour pouvoir en profiter pleinement au meilleur moment de l’année, vous en pensez quoi ?


ON TRACE
Norabio
La pomme de terre Norabio, cultivée et ramassée dans les Hauts-de-France
Ils sont à l’origine de nos frites croustillantes et pour ça, on ne peut que les remercier ! Norabio c’est une coopérative de 130 producteurs bio qui prend soin de les accompagner dans la valorisation de leur travail et qui promeut une croissance responsable de l’agriculture biologique dans les Hauts-de-France. De belles valeurs, essentielles pour collaborer avec nous.
Nous sommes allés leur rendre visite pour vous partager les différentes étapes de la production de la pomme de terre : de la semence à la découpe !
On choisit la semence
Tout commence par la graine… bio ! C’est-à-dire qu’elle provient d’une plante qui s’est développée en puisant uniquement ses ressources dans le sol et n’a donc reçu l’aide d’aucun fertilisant chimique pour grandir. Comme une grande quoi !
Chez nous, c’est la seule et l’unique : la variété Agria, parce qu’on ne veut que le top du top.
On plante
Ou plutôt Norabio plante… Entre mi-mars et mi-mai exactement !
On récolte
Après plusieurs mois à les attendre, il est enfin temps de les récolter ! C’est entre août et octobre que nos amis de Norabio arrachent les pommes de terre (c’est comme ça qu’ils disent).

De gauche à droite : Dorène, Julie, Louis, Jérome et Matthieu (nos producteurs de pomme de terre)
On conserve
En attendant d’être consommées, nos pommes de terre sont conservées dans le noir, à une température d’environ 6°C, dans de grands (très grands !) bâtiments ventilés avec de l’huile essentielle de menthe bio (les petites veinardes). C’est ainsi qu’on prolonge leur durée de conservation et qu’elles dorment paisiblement de septembre à juin (pas trop dure la vie d’une patate).
Rendez-vous en restaurant !
Enfin, on livre en restaurant où les pommes de terre sont lavées, coupées à la main et cuites avant d’être englouties par les clients (et un peu par nous aussi, on peut se le dire).
Agenda

LA TENDANCE
Le succès de la restauration rapide
Ces dernières années, ça pousse comme des petits pains en France et partout dans le monde !
L’offre de restauration rapide se diversifie de plus en plus : les burgers (nos préférés), les pizzas, les sushis, les poke bowl et même les bars à salade se multiplient à travers l’hexagone, souvent poussée par le système de franchise, comme chez nous !
Mais comment expliquer un tel essor ? Tout d’abord les enseignes de restauration rapide améliorent de plus en plus la qualité de leur offre tout en gardant des prix très attractifs et de belles portions ce qui attire une clientèle de plus en plus large. De plus, les modes de vie changent : le temps consacré au repas diminue, les habitudes alimentaires évoluent et la livraison ou encore le click&collect ont permis de réduire le temps passé à cuisiner (par moment ça nous arrange bien, non ?)
De plus, les modes de vie changent : aujourd’hui le temps consacré au repas a diminué et les habitudes alimentaires évoluent, la livraison ou le click&collect ont permis de réduire son temps en cuisine (par moment ça nous arrange bien, non ?). Et pour la petite anecdote sympa : saviez-vous que plus d’un repas sur deux à l’extérieur est consommé dans un restaurant rapide ? Et devinez quel est le produit le plus consommé en fast food ? Le burger évidemment ! D’où l’importance de savoir tirer son épingle du jeu en proposant une offre singulière : des burgers 100% bio par exemple…

VICTOIRE : Paul, Simaga, Nicolas
GOBELINS : Charles Otaviano, Alima
OXYGEN : Téa, Paul-Selman, Mounia, Anaïs, Pierre, Leonardo, Grace-Suzanna, Quentin, Ali, Morgan
BATIGNOLLES : Bianca, Maylis, Selen, Thibaut, Angel, Carlos, Evan
BATELIERS : Emma, Stéphanie, Julie, Jade, Hector, Kubranur

BORDEAUX : Lola, Mihran, Tamara, Nina, Yassine, Théophile, Emma, Mathéo
MONTPELLIER : Nedjmeddine
LILLE : Camille
LYON : Maxence, Roxane
LE MARAIS / MONTORGUEIL : Ethis, Hannah, Berenice, Ranya, Cedric
ISSY LES MOULINEAUX : Dounia, Eloïse, Ladji, Mariana, Pénéloppe, Faty Ly, Nadine, Christina, Thomas, Hawa, Gloria, Kinendry, Myrtille, Alexandre, Lola, Maxime

Si vous avez envie qu’on parle d’un sujet en particulier ou si vous avez des suggestions ou idées, n’hésitez pas à nous envoyer un petit mail !