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Pourquoi on ne mange pas de tomate en hiver ?

Vous le savez peut-être, la tomate ne pousse pas l’hiver. La tomate est comme nous tous : l’hiver elle hiberne et au retour des beaux jours, elle est prête à repointer le bout de son nez. Si vous mangez des tomates l’hiver il y a deux options. Pour arriver à en produire malgré le froid et l’obscurité hivernale, il faut la cultiver sous serre. Un mode de culture qui demande énormément d’eau et d’énergie. Si elle n’est pas cultivée sous serre durant l’hiver, elle est importée de l’étranger et s’offre donc un voyage en avion ou autre moyen de transport polluant pour arriver jusqu’à nos contrées. Dans les deux cas, l’impact écologique est conséquent.

La tomate est-elle un fruit ou un légume ? 

Avant de commencer cet article, mettons fin à ce débat qui divise presque autant que chocolatine ou pain au chocolat. La tomate est bel et bien un fruit.

Et un fruit de saison. La tomate est comme nous, commun des mortels, elle préfère l’été, la chaleur, les apéros en terrasse (sauf quand elle finit en bruschetta…) au froid hivernal et aux nuits qui tombent à 17h… On peut comprendre !

Tomate en hiver : un impact environnemental lourd

Les serres dans lesquelles les tomates sont cultivés en hiver sont éclairées par une lumière artificielle, de jour comme de nuit. L’énergie déployée pour chauffer et éclairer ses serres industrielles augmente considérablement le bilan environnemental de la tomate hors saison.

Pour comparer, acheter un kilo de tomates en hiver équivaut à parcourir 12 kilomètres en voiture. Un impact environnemental fort et inutile.

En plus, quitte à avoir un impact environnemental fort, on préfère parcourir les 12km pour aller au soleil plutôt que de manger des tomates d’hiver sans saveur.

Tomate en hiver : pas le même goût, pas les mêmes nutriments !

Si elles ne sont pas produites dans des serres artificielles, elles sont importées de pays étrangers (notamment d’Espagne ou du Maroc) et donc transportées en avion ou en camion. Afin qu’elles ne s’abîment pas lors du voyage, les tomates sont récoltées avant maturité et continueront de mûrir jusqu’au jour où elles finiront dans notre assiette. Mûrir dans un camion ou en plein soleil altère le goût des tomates. Vous auriez pu le parier non ?

Pour rappel un trajet aller-retour en avion Marrakech-Paris correspond à 664 tonnes de CO2 émises, l’équivalent de 9 jours d’éclairage de la Tour Eiffel. À la lecture de ces chiffres, on peut tous se mettre d’accord sur le fait qu’il est mieux pour la planète de se passer de tomates quelques mois dans l’année. Rassurez-vous elles reviendront plus vite que vous ne le pensez et vous pourrez vous rattrapez au printemps et en été avec de la tomate à toutes les sauces ! D’autant plus que nos tomates françaises sont exquises.

Manger bio : un réel engagement environnemental

Et pour ne rien gâcher, la production d’aliments bio permet de nombreux bénéfices pour notre planète. En effet, l’agriculture biologique est respectueuse de l’environnement, du bien être animal et de la biodiversité. Et vous vous en doutez, si l’ajout de pesticides et autres intrants chimiques est mauvais pour la santé des humains, il est également mauvais pour la planète : pollution de l’air, des sols et des cours d’eau, les pesticides s’infiltrent partout.

En conclusion, les gens qui ont pris l’habitude de consommer bio régulièrement ont de plus fortes chances d’être en meilleure santé, notamment quand l’assiette de produits bio est variée et équilibrée. Et le petit bonus important : les consommateurs de bio agissent pour la planète tout en se régalant (quel beau concept quand même !)

Si vous êtes à la recherche de bonnes adresses pour vous régaler de produits 100% bio, on peut sans doute vous donner un coup de main : allez faire un tour sur notre site Internet !

1 Commentaire

  1. J’ai appris plein de choses dans cet article !
    C’est le moment de se mettre aux légumes de saison pour de bon 🙂

    Réponse

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